7 bonnes pratiques pour optimiser son site e-commerce

16 juin 2021


Découvrez une série de conseils pour optimiser un site e-commerce, assurer un bon référencement et une bonne expérience client.

Des conseils pour lancer son site de e-commerce ou étendre son activité en ligne. © krugli / stock.adobe.com

Dans le cadre de l’événement BlendWebMix 2021, Patrick Valibus, fondateur de 410 Gone et Thomas Follet, sales manager France pour Adobe Commerce/Magento, sont intervenus dans une conférence « SEO et Magento, 7 accélérateurs de votre activité en ligne ». À la clé : 7 conseils pour optimiser son site e-commerce.

1. Optimiser la home page et le trafic sur l’ensemble du site

Pour optimiser le trafic sur son site, il faut avoir conscience que la plupart des visiteurs n’arrivent pas par la home page. Une majorité d’internautes arriveront sur une page produit suite à une requête. La home page sera, elle, utilisée pour une recherche plus générale et transverse. C’est pourquoi elle doit être une vitrine axée uniquement sur la marque pour afficher les promotions et nouveautés, mais également servir à la distribution des liens vers l’ensemble du site.

L’autre point important est de travailler sur les requêtes et les segments qui répondront aux besoins des utilisateurs. Pour cela, il est possible de « scraper Google » afin de récolter les questions les plus fréquemment posées sur un ou plusieurs produits, les traiter et y répondre pour capter l’attention de votre cible. Il est également recommandé, pour bien se positionner, de répondre à une requête en prenant le contrepied des contenus des autres sites concurrents. Cela passe par le choix des termes qui servent à la segmentation du produit. Il est important de privilégier un langage au plus proche de celui des acheteurs potentiels et donc simplifié.

2. Soigner le maillage interne et les recommandations produits

Pour concevoir un maillage interne efficace, il est important pour un site e-commerce de proposer des recommandations de produits en cohérence avec une fiche produit consultée. Une analyse sémantique est indispensable pour bien réussir ces recommandations afin d’évaluer le pourcentage de similarité de termes entre les produits. Il est possible que ce qui semble cohérent au niveau business, par exemple recommander une housse de transport en dessous de la fiche produit d’une console, n’est pas forcément pertinent en termes de SEO.

À ce titre, le cross selling au moyen de système de machine learning est en expansion. Ce système met en place un A/B testing continu et laisse le parcours client guider les recommandations, afin de proposer des suggestions de produits avancées.

3. Bien choisir sa plateforme e-commerce

Aujourd’hui, il est possible de choisir entre trois types de plateformes :

  • SaaS : une solution logicielle hébergée dans le cloud et exploitée par une entreprise tierce. Ce type de plateforme est le plus souvent soumise à un abonnement mensuel ou annuel. Son principal point fort est le déploiement rapide d’une boutique en ligne puisqu’il n’y a qu’à « charger » son catalogue avant la mise en ligne.
  • CMS ou plateforme open source : une solution qui permet d’avoir le contrôle complet sur son site, de choisir un hébergeur et le type de serveur. L’installation de ce type de plateforme demande des compétences techniques, mais la marge de personnalisation et de mise en place de fonctionnalités sont vastes.
  • PaaS : une plateforme hybride qui combine des aspects des deux types de plateforme précédentes.

Un critère est à privilégier : la possibilité de réaliser des analyses de logs. Ce processus permet de prédire l’arrivée d’une mise à jour Google, de comprendre la manière dont Google perçoit votre site, mais aussi de détecter des problèmes et des opportunités SEO, notamment en identifiant les pages orphelines ou encore les backlinks manquants. À noter qu’une solution SaaS ne permet pas ce genre d’analyse.

4. Vendre sur d’autres canaux

Il existe plusieurs manières d’acquérir une visibilité par le biais d’autres plateformes :

  • Par le biais de la fonctionnalité « acheter sur Google », disponible notamment aux États-Unis,
  • Choisir des influenceurs comme ambassadeurs,
  • Cibler des marketplaces telles que Amazon, Cdiscount, Fnac, Etsy, en fonction de votre secteur,
  • Viser l’affiliation et laisser les éditeurs de contenu faire le travail d’acquisition,
  • Faire du dropshipping (par exemple : en proposant une landing page sur les prix en volume, surtout si vous êtes votre propre fabricant).

Une précaution est à observer avant de vendre sur une marketplace : il est notamment déconseillé de copier-coller des fiches produits. Le duplicate content est sévèrement sanctionné par Google.

5. Personnaliser l’expérience client à l’heure de la RGPD

Aujourd’hui, une majorité d’internautes rejettent l’autorisation des cookies. Il reste cependant possible d’adapter et de personnaliser l’expérience client. En effet, il est possible d’exploiter la fraction, même minime, de personnes acceptant les cookies et d’avoir recours à des algorithmes dits de « LookAlike ». Cette méthode de ciblage mise en lumière par Facebook et Google permet d’utiliser des données web existantes pour améliorer la segmentation des e-commerçants et miser sur des audiences similaires.

6. Se lancer dans le multi-marques ou multi-stores

Il est assez commun de voir des sites de e-commerce se tourner vers le multi-marques ou multi-stores, notamment par le biais d’un lancement à l’international. Cette démarche demande de s’attarder sur certains points :

  • Privilégier un sous-répertoire : le sous-répertoire représente un répertoire distinct du contenu principal du site et apparaît après l’URL racine du site. Il favorise l’impact du nom de domaine en référencement SEO.
  • Gérer la traduction des fiches produits : une attention particulière doit y être portée en optant pour une traduction par le biais de l’intelligence artificielle soumise à relecture d’une personne locale et en faisant traduire ses « tops produits » par une personne locale.
  • S’adapter aux habitudes du pays : il est important de proposer des moyens de livraison et de paiement en fonction du pays.

Le lancement de plusieurs marques possède de nombreux avantages. Cela permet à la fois de gérer votre propre concurrence, mais également de créer un écosystème de sites qui font des liens vers vos différentes activités. À la clé : une présence accrue dans les résultats sur Google et un effet de cercle vertueux.

7. Faciliter l’achat dans le panier

Un site e-commerce doit toujours viser à faciliter l’achat. Avec la crise sanitaire notamment, les e-commerçants ont dû s’adapter et mettre en place de nouvelles options de paiements comme les transactions en cryptomonnaies ou encore la prise en charge des chèques déjeuner et différents supports de cartes restaurant. Cela vaut aussi pour les méthodes de livraison avec l’émergence du click & collect ou encore le recours de plus en plus grand aux points relais.

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Source : Blog du modérateur

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