Le journalisme attire moins les nouvelles générations et beaucoup quittent ce métier qui les a fait rêver autrefois : conditions de travail pénibles, appauvrissement de lâécriture, mélange de communication et dâinformation, et aussi trop souvent non-reconnaissance de leur travail par la population.
Alors jâai envie de dire aux uns et aux autres quâil ne faut pas baisser les bras et quâil faut toujours y croire.  Et je voudrais donner un coup de chapeau cette semaine au site français Reflets.info qui a eu accès à distance aux caméras situées dans les voitures de police à Kiev et donc à leurs positions et a alerté les autorités ukrainiennes de ces failles béantes de sécurité. « On s’est dit: « Danger ». Si nous, nous y arrivons, ce n’est pas impossible que les Russes y aient accès également », a raconté un membre de lâéquipe à l’AFP.
Engagement et journalisme sont-ils compatibles ? Le débat a toujours existé, mais quand un journaliste peut aider un peuple agressé, nâest-ce pas une belle action dont il peut être fier ? Albert Londres nâavait pas peur de lâaffirmer :  « Je demeure convaincu quâun journaliste nâest pas un enfant de chÅur et que son roÌle ne consiste pas aÌ preÌceÌder les processions, la main plongeÌe dans une corbeille de peÌtales de roses»*. Tout est dit.
*Albert Londres, Terre dâEbeÌne (Avant-propos), 1929
source : www.influencia.net