Addiction Agency lance une campagne pour défendre la qualité de vie…

13 juin 2021

Si l’espérance de vie des personnes atteintes du VIH sous traitement est comparable à celle de la population générale, de nombreux défis s’imposent encore aux patients. Pour les mettre en lumière, Gilead Sciences dévoile une campagne cross media conçu Addiction Agency pour montrer aux patients qu’une meilleure qualité de vie leur ait possible.


 

Au début du mois de mai dernier, une bonne nouvelle – enfin une – venait réjouir le champ médical international. Il ne s’agissait pas de la mise en production d’un vaccin miracle contre le covid mais d’un autre, contre le VIH cette fois, qui affichait alors 97% de taux de réussite. Un succès aussi inespéré que prometteur, comme en témoigne le tweet hilare du docteur Ayoade Olatunbosun-Alakija, connue pour son ancien rôle de coordinatrice en chef de l’humanitaire au Nigéria. Inspirés de la technologie de l’ARN Messager du vaccin moderna, Aids Vaccine Initiative et l’Institut de recherche Scripps avait conduit la phase 1 de leur test sur 48 patients. L’essai avait divisé le groupe en deux, 24 patients vaccinés par deux doses de vaccin expérimental, et 24 patients vaccinés par un placebo. Sur ceux ayant reçu la dose de médicament, les deux instituts avaient donc remarqué une réponse immunitaire dans 97% des cas.

 

« L’ARN messager est vraiment la technologie du futur », affirmait le professeur Bernard Verrier, directeur de recherche au CNRS, au micro de France Info. « Si on compare à l’avènement de l’électricité ou du chemin de fer, il y a eu en amont de grands obstacles. Et à long terme, on a vu tout ce que cela a apporté pour l’humanité ». Mais pas de quoi sabrer le champagne pour autant. Dans le cas du virus du sida, de nombreux tests doivent encore être mené : si le système immunitaire est bien activé, rien ne prouve encore que le patient ne peut pas être contaminé par le VIH. Le même Bernard Verrier, déterminé depuis des années à trouver la recette d’un vaccin ARNm contre le virus du sida, admet volontiers que le plus dur reste à faire : « La première limite c’est de bien identifier la cible que l’on veut atteindre, et de déterminer comment délivrer l’ARN messager au bon endroit. Va-t-il s’exprimer suffisamment longtemps pour induire une bonne réponse immunitaire ? Quelle va être la qualité du vaccin ? On n’a aucune information sur la durée de la protection vaccinale par rapport à un vaccin classique ».

 

 


 

 

Une lutte de tous les instants  

 

Il est encore loin le temps où l’on se rappellera de cette maladie comme d’un mauvais souvenir, à l’image des générations occidentales actuelles avec la tuberculose ou le choléra. Et ce même si les données statistiques sont de plus en plus réjouissantes : selon l’ONU, aux Etats-Unis, le nombre d’infections au VIH a chuté de 73% ces quarante dernières années. De plus, si le virus était auparavant associé au sida et à la mortalité, l’espérance de vie des personnes vivant avec le VIH sous traitement est aujourd’hui équivalente à la population générale. Reste à pouvoir atteindre le même confort de vie que leurs voisins non atteints. En effet, 40% des PVVIHPersonnes Vivant avec le VIH – déclarent souffrir d’insomnies, 60% de difficultés dans leur vie amoureuse et 70% d’avoir déjà été victime de sérophobie. La campagne « Tirons un trait » de Gilead Sciences conçue par Addiction Agency vise à faire prendre conscience aux PVVIH qu’elles peuvent aspirer à une meilleure qualité de vie. Le concept de la campagne est de transformer des témoignages en apparence banals pour une PVVIH en une affirmation forte et positive. Littéralement tirer un trait sur les difficultés du quotidien et encourager les PVVIH à en parler à leur médecin. La campagne est portée par un plan média conséquent – 100 millions d’impression – et ciblé auprès des populations les plus touchées par le VIH – LGBTQI+, migrants, séropositifs senior ou HSH, à savoir les hommes qui ont des rapports sexuels avec d’autres hommes, sans tenir compte du fait qu’ils se reconnaissent comme hétérosexuels, bisexuels ou homosexuels – sur les réseaux sociaux, en radio nationale, en DOOH dans les hôpitaux en service d’infectiologie et sur les applications de rencontre spécialisées.

 

Selon l’OMS, la qualité de vie est « la perception qu’a un individu de sa place dans l’existence, dans le contexte de la culture et du système de valeurs dans lesquels il vit, en relation avec ses objectifs, ses attentes, ses normes et ses inquiétudes ». Elle prend donc en compte l’état psychologique de la personne, sa santé physique, son niveau d’autonomie ou ses relations sociales. Et selon Marie Préau, Professeure de Psychologie sociale et Directrice du laboratoire GRePS, il n’y a pas d’« évolution positive sur ce sujet-là depuis le début de l’épidémie. Quand j’ai commencé à travailler sur le VIH, on se posait déjà la question de la “dicibilité” – la possibilité de parler de sa séropositivité à son entourage –, et cela revient toujours de façon prépondérante, dans les pays développés comme dans les pays à ressources limitées. C’est probablement ce qui affecte le plus la qualité de vie aujourd’hui : dans le quotidien, les relations avec les autres ou le travail ». Vous l’aurez compris, on peut garder le champagne au frais pour encore un bon bout de temps.

 

 

 

 








source : www.influencia.net

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