Amnesty International redessine les contours des violences policires…

13 novembre 2020

 

Des violences policières ? Quelles violences policières ? Entre décembre 2018 et juin 2019, près de 2 500 Gilets jaunes ont été blessés au cours de manifestations, dont au moins vingt-quatre ont été éborgnés et cinq ont eu la main arrachée. En janvier 2020, Cédric Chouviat a perdu la vie, victime d’une clé d’étranglement et d’un plaquage ventral… Pendant ce temps, le gouvernement tente désormais de faire adopter un article (article 24) dans la proposition de loi « relative à la sécurité globale » qui consiste à entraver la diffusion d’images permettant d’identifier des policiers ou des gendarmes dans l’exercice de leur mission. Déni pour déni, DDB et Amnesty International y vont carrément. Car c’est entre le 17 et le 20 novembre que tout se jouera dans l’hémicycle…


Pendant la première période du confinement, en France, quinze cas d’usage illégal de la force et/ou de pratiques policières discriminatoires ont été analysés et dénoncés par Amnesty International. Le gouvernement et sa majorité parlementaire tentent désormais de faire adopter un article (article 24) dans la proposition de loi « relative à la sécurité globale » qui consiste à entraver la diffusion d’images permettant d’identifier des policiers ou des gendarmes dans l’exercice de leur mission. Pourtant ce sont précisément ces photos et vidéos qui ont contribué à faire connaitre au plus grand nombre l’existence des violences policières et, dans certains cas, de poursuivre leurs auteurs en justice.

 

 

 Oeil pour oeil, déni pour déni…

 

La nouvelle campagne d’Amnesty International France, aussi fortes que par le passé, signée DDB Paris, met en image ce déni, qui permet aux violences policières de perdurer en toute impunité. Des visuels de scènes incontestablement violentes ironiquement travesties en scènes bon enfant de la vie courante. Un coup de pied devient par un tour de passe passe, une séance shopping, un jet de gaz lacrymogène, l’arrosage d’un jardin, le matraquage d’un manifestant à terre, se meut en en chasse aux papillons… Derrière ces illustrations qui cotoient l’absurde, une volonté : celle de faire reconnaitre au gouvernement français le problème des violences policières et lui faire entreprendre des réformes profondes, transparentes et structurelles des pratiques policières. A commencer par la suppression de l’article 24 de la proposition de loi « relative à la sécurité globale » qui sera étudiée du 17 au 20 novembre dans l’hémicycle. La campagne est sur les réseaux sociaux depuis hier.

 

 

 À vous de dessiner le déni qui va avec…

 

Ces quatre visuels seront déclinés dans la presse et sur les réseaux sociaux (Twitter, Facebook, Instagram). Sur Instagram, les internautes seront invités à composer eux-mêmes leurs propres visuels, pouvant ainsi dissimuler des images de leurs choix avec des stickers mis à leur disposition. Amnesty International partagera les plus belles créations.

 

 

 

 





source : www.influencia.net

agence de communication à Rennes

Amnesty International redessine les contours des violences policires…
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Agence LDP