Anthony Hopkins dans le premier long métrage NFT au monde

18 août 2021

Adieu les salles obscures ?

Les effets collatéraux dus à la pandémie n’ont pas que du mauvais, ils sont source d’innovation. En effet, le monde des NFTs prend un tournant majeur, à cause ou grâce à elle. Après s’être affilié au secteur du jeu vidéo, du sport et de l’eSport, de l’événementiel, et à bien d’autres secteurs, le jeton cryptographique dématérialisé, unique et non interchangeable fait du septième art sa nouvelle recrue. 

Le premier long métrage NFT au monde, produit entièrement virtuellement dans 17 pays différents pendant la pandémie de COVID-19, est intitulé Zero Contact, et verra Antony Hopkins en tête d’affiche : « Le fait que le tout premier film de Vuele mette en scène une star aussi connue est une reconnaissance majeure de ce que nous considérons comme la prochaine frontière d’Hollywood, et de la manière dont elle va lancer des longs métrages et des produits dérivés à collectionner autour des films produits », a déclaré Cameron Chell, co-directeur de Vuele, plateforme de visionnage et de distribution aux consommateurs pour les longs métrages NFT.

Et non, ce thriller ne sortira pas dans les salles obscures. Il sera proposé exclusivement aux spectateurs sous forme de jeton non fongible (NFT) sur Vuele, lancée par CurrencyWorks qui construit des produits à travers l’écosystème blockchain. En septembre prochain, Vuele mettra aux enchères un NFT unique lié au film, qui donnera à son propriétaire un accès anticipé à la sortie du film ainsi qu’à une foule de fonctionnalités supplémentaires, comme des séquences bonus. En outre, et sans plus d’informations pour le moment, certains des NFTs seront mis aux enchères, tandis que d’autres seront vendus à un prix fixe, selon LaptopMag : « C’est le marché qui déterminera le prix de vente du NFT de Zero Contact. Les NFTs ont créé une rareté numérique et la valeur de celle-ci est dans l’œil du collectionneur », a expliqué Cameron Chell. 

Le synopsis ? Ce thriller suit cinq personnages éparpillés aux quatre coins du monde et seulement reliés par leur dévotion au défunt titan de la technologie Finley Hart (Hopkins). Ils sont contraints de travailler ensemble pour mettre hors service son invention la plus secrète – une machine qui est soit une réponse aux problèmes de l’humanité, soit la fin de la vie sur Terre : « Tout dans ce film est non conventionnel, de la façon dont nous avons tourné le film en utilisant Zoom et la production à distance jusqu’à sa distribution sur la première plateforme mondiale NFT », a pointé dans un communiqué Rick Dugdale, producteur du film. 

Dans le domaine du cinéma, la propriété intellectuelle peut s’avérer très complexe, c’est pourquoi le NFT est un outil non négligeable de protection, puisqu’il permet de lutter contre la violation des droits d’auteur, et donne la possibilité à chacun de faire sien – contre achat – un bout de culture qui fructifiera peut-être. Il est vrai, cette première collaboration NFT x 7è art ouvre un boulevard au secteur cinématographique, constat que Chell exprime avec enthousiasme : « La communauté des fanatiques de cinéma s’avérera un terrain fertile pour les NFTs ». Toutefois, elle déshumanise aussi ce qui fait l’essence de la culture : la création de lieux d’échanges tangibles, une ouverture vers la vie réelle, et un rapport au beau qui n’est pas exclusivement pensé en termes de gain et de perte individuelle.

Alors oui, adieu aux bruits de pop-corn agités par une main affamée toutes les 10 minutes à votre droite, les coups de pieds délicats de votre voisin de derrière, ou les discussions des dernières vacances du voisin de devant, mais in fine, au revoir peut-être à l’humanité ?







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