Challengé par Tiffany, Cartier reprend le leadership du Love

22 novembre 2021

Le directeur de création exécutif du film de tous les dangers, est Antoine Bonodot, celui auquel Sébastien Vacherot, patron de la création de l’agence, décédé le 23 mars 2015 à Hong Kong dans des conditions mystérieuses, a tout appris… Un créatif, bonhomme, qui, avec la responsable de la communication à l’international de la marque Cartier, Emmanuelle Guillon a donné corps à ce film, « une idée qui trottait dans la tête d’Emmanuelle depuis longtemps, et que nous nous avons fini par réaliser ».

 

 

Un tour de force. Car si l’idée créative est d’utiliser la mythique boîte rouge et or pour en faire le théâtre de toutes les émotions, il fallait ensuite passer à l’acte !

Et là. La to do list est de taille : -réunir Willow Smith, Jackson Wang, Lilly Collins, Ella Balinska, Mariacarla Boscono, Monica Bellucci, Khatia Buniatishvili, Golshifteh Farahani, Mélanie Laurent, Troye Sivan, Annabelle Wallis, Maisie Williams sur un même spot, de manière à atteindre une cible planétaire…

-Obtenir les droits d’exploiter Love is all, tube également planétaire composé par Roger Glover dans les années 1970.

-Fabriquer, en post-production (merci Mathematics), un boitier aux multiples facettes pour donner vie à la très catchy chorégraphie sans qu’elle ait l’air bidon.

Saucissonner le tube de Roger Glover afin que les douze grâces de Cartier s’en emparent, la chantent en bougeant les lèvres,  pour les faire ensuite, coïncider avec les images, les mouvements, et l’ordre d’apparition de ces dernières… Et j’en passe.

Trois lieux de tournage…

Car pas question de réunir douze célébrités en un seul et unique lieu… Trop easy, trop simple minded. Ainsi, le tournage s’est déroulé sur quatre jours à Los Angeles encore en plein confinement en septembre dernier, à Paris pendant une semaine de juillet dernier, et à Shangaï, -en une halte de 48 heures pour capter le meilleur du rappeur so sexy et torride, Jackson Wang, Cartier’s boy depuis deux ans, et idole absolue de la jeunesse…

Côté réalisation, c’est à la photographe Charlotte Wales qu’Antoine Bonodot confie le très beau et inextricable « puzzle »… « une jeune femme dont je suis le travail depuis longtemps, et dont le regard frais et moderne sur la mode et l’humain, collait bien avec notre histoire généreuse et chorégraphiée».

Histoire de corser le tout, le monteur, -un certain Will « dont je ne me souviens plus du nom », s’excuse Antoine Bonodot, de cet indescriptible lot d’images et de sons, travaille lui, depuis New-York, tandis que la photographe qui doit superviser le travail de finition de Will, est-elle, à Toronto, sur un autre tournage. They all love their job…

Si le timing était serré ? Comme toujours : oui mon capitaine ! Alors, une fois que tout finit par se mettre en place, étape par étape, ne reste plus qu’à faire valider la chorégraphie magistralement montée, certes, mais non étalonnées, aux douze égéries… . Puis au final passer devant le tribunal des quatre hauts décisionnaires de la maison Cartier…

Tout est bien qui finit bien ?

A en croire Antoine Bonodot, enfant de Publicis, qui auparavant travaillait sur des budgets de mass market, dont Orange, et Oasis, et qui n’oublie jamais de rendre à Sébastien Vacherot, ce qui lui appartient : « lui qui était mon père en création, qui m’a tout appris serait heureux de ce film bien réussi, bien festif ». Pas faux, pas faux.

 

Par ici les derniers films de Charlotte Wales pour Hermès :

Hermès Fit from Charlotte Wales Studio on Vimeo.

 

Pour Dona Karan.

Donna Karan Cashmere Mist from Charlotte Wales Studio on Vimeo.

 

Pour Agent Provocateur en 2019.

Agent Provocateur SS19 Campaign from Charlotte Wales Studio on Vimeo.

 

Côté photographies, voici également le travail de Charlotte Wales pour Caroline Herrera.

 





source : www.influencia.net

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Challengé par Tiffany, Cartier reprend le leadership du Love
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