Des scientifiques japonais dévoilent un masque capable de détecter la présence du Covid-19

21 décembre 2021

Partout à travers le monde, les pouvoirs publics et les entreprises intensifiéent leurs investissements dans l’innovation pour lutter contre les ravages humains et économiques de la pandémie de COVID-19. L’Indice mondial de l’innovation 2021, concocté par l’OMPI – l’Organisation Mondiale de la Propriété Intellectuelle – mettait ainsi en exergue « une prise de conscience croissante de l’importance des nouvelles idées pour venir à bout de la pandémie et assurer la croissance économique une fois celle-ci terminée ». Et au vue de la recrudescence actuelle du virus, les idées loufoques – de prime abord –, sont aussi profondément ingénieuses et chacun espère qu’elles mettront à mal « la saloperie » qui nous habite depuis deux ans…

Ainsi,  une équipe de scientifiques d’une université Japonaise a mis au point un système de masques qui s’illuminent lorsqu’ils sont exposés à une lumière ultraviolette qui contient des traces du coronavirus. Il fallait y penser. La technologie en question utilise des anticorps extraits d’œufs d’autruche. L’équipe de l’université préfectorale de Kyoto, dirigée par son président, Yasuhiro Tsukamoto, 52 ans, espère que ces masques offriront aux utilisateurs un moyen facile de vérifier s’ils ont contracté le virus ou non Les tests se poursuivent pour mettre les masques en pratique, et l’équipe espère obtenir l’autorisation du gouvernement de les vendre l’année prochaine.

 

 

La politique sanitaire de l’autruche

Élevées ainsi au rang de sauveuses de l’humanité, les autruches sont capables de produire plusieurs types d’anticorps, en l’occurrence des protéines qui neutralisent les entités étrangères dans l’organisme. En février dernier, l’équipe a injecté une forme inactive et non menaçante du coronavirus à des autruches femelles, réussissant à extraire une grande quantité d’anticorps des œufs qu’elles ont pondus. L’équipe a ensuite développé un filtre spécial qui est placé à l’intérieur du masque facial. Le filtre peut être retiré et pulvérisé avec un colorant fluorescent contenant les anticorps du coronavirus provenant des œufs d’autruche. Si le virus est présent, le filtre s’illumine sous l’effet d’une lumière ultraviolette.

Lorsque l’équipe a mené des expériences sur une période allant jusqu’à 10 jours, et ce sur 32 personnes infectées par le coronavirus, elle a constaté que tous les masques qu’elles portaient émettaient une lueur sous la lumière UV, qui s’estompait au fur et à mesure que le temps passait et que leur charge virale diminuait. L’équipe de Tsukamoto a pour prochain objectif d’étendre l’expérience à 150 participants. Le président de l’université a découvert qu’il était lui-même positif au COVID-19 après avoir porté l’un des masques expérimentaux et constaté qu’il brillait lorsqu’on le vérifiait. Il a confirmé son statut par un test de réactions en chaîne par polymérase.

« Nous pouvons produire en masse des anticorps à partir d’autruches à un faible coût. À l’avenir, je veux en faire un kit de test facile à utiliser par tous », a déclaré M. Tsukamoto.

 







source : www.influencia.net

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Agence LDP