Étude : insérer un emoji dans l’objet d’un email, une fausse bonne idée ?

15 septembre 2020

Une étude menée sur près de 4 millions d’e-mails montre un taux de désabonnements et de signalements plus important lorsqu’un emoji est utilisé dans le titre d’une campagne.

Quel est l’impact de la présence d’un emoji dans le titre d’une campagne d’e-mailing ? © Gleb – stock.adobe.com

Les indicateurs de 3,9 millions d’emails analysés

Selon une étude menée par Search Engine Journal sur 3,9 millions d’emails envoyés à un échantillon de 110 000 abonnés, la présence d’emojis dans l’objet d’une campagne d’emailing permet d’obtenir un taux de clic plus élevé. Mais l’analyse révèle un autre constat plus négatif : les utilisateurs se désabonnent davantage et ont plus tendance à envoyer un rapport de spam lorsqu’un émoticône est présent dans le titre d’un emailing.

L’étude de SEJ a été menée sur un total de 17 campagnes d’emailings envoyés sur une période de deux mois, entre juin et juillet 2020, avec une variété de tests. Son objectif : analyser la réaction des abonnés lors de la réception d’un email qui présente un emoji dans son objet et mesurer l’incidence sur les taux de désabonnement, d’ouverture et de clics sur ces campagnes.

Taux de désabonnement

Les emojis attireraient plus l’attention du lecteur vers la ligne d’objet dans une boîte de réception. Le titre constitue effectivement un élément essentiel de l’email : il doit attirer immédiatement l’attention et inciter le lecteur à agir. Mais d’après l’étude menée par SEJ, la présence d’émoticône aurait tendance à provoquer un sentiment négatif, qui pourrait ainsi nuire à la marque et la perception de son autorité auprès de son destinataire. Les emailings envoyés contenant des emojis dans leur objet ont ainsi obtenu un taux de désabonnement plus élevé (70,59 %).

Taux de signalement (SPAM)

L’étude a également mesuré le nombre de signalements qui ont été envoyés dans le cadre de ce test : 7 campagnes sur 10 avec des emojis dans la ligne d’objet ont généré le plus de plaintes pour abus. C’est la newsletter mensuelle, dont le titre était précédé d’un émoticône en forme de journal, qui a reçu le plus de signalements. Il s’agit d’une indication forte car cela permet d’évaluer la pertinence du contenu d’un emailing sur une cible donnée. Dans le cas où un trop grand nombre de plaintes est déposé, un client de messagerie peut dégrader la réputation d’un expéditeur.

Taux de clic et taux d’ouverture

Les emails avec un émoji dans l’objet ont atteint un taux de clic plus élevé. Selon l’étude, 11 campagnes sur 15 ont présenté un taux de clics plus important. Autre chiffre intéressant de l’étude : 7 campagnes sur 12 ont affiché un meilleur taux d’ouverture lorsque l’emoji était placé en fin d’objet. Sur cette dernière métrique, l’étude affiche des résultats moins convaincants. Si l’absence d’emojis dans les titres d’emails génère un taux d’ouverture légèrement plus élevé (52,94 %), l’étude souligne aussi que la différence de pourcentage était trop minime pour apporter une réponse définitive.

À noter que l’étude a été menée sur 5 types d’emailings : la newsletter quotidienne, mensuelle, une campagne de merchandising, des annonces de webinars et des emails sponsorisés. Un test A/B a été réalisé pour la plupart des emailings, ceux présentant un emoji ou début ou à la fin du titre et ceux qui n’en comprenaient aucun.

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