Facebook et le New York Times s’associent autour d’un projet de réalité augmentée

17 septembre 2020

Facebook et le New York Times ont annoncé un projet commun autour de la réalité augmentée.

Les filtres sont visibles sur le compte Instagram du New York Times. © Instagram

Un accord signé pour plusieurs années

Il y a quelques heures, Facebook proposait son évènement Facebook Connect autour de ses activités liées à la réalité augmentée. Lunettes intelligentes, bureau virtuel du futur ou encore Oculus était au programme. Une autre annonce sur ce sujet est fortement symbolique, puisqu’elle associe le célèbre réseau social à un éditeur prestigieux, le New York Times. Les deux marques ont ainsi indiqué avoir signé un accord pour développer de manière commune, et cela sur plusieurs années, un programme de filtres et d’effets qui aideront les lecteurs à mieux contextualiser l’information sur Instagram.

Un apport technique et financier de la part de Facebook

Pour avancer sur le projet, le New York Times va créer un laboratoire de R&D dédié à la réalité augmentée avec une douzaine d’employés. Il développera les filtres et effets grâce à la plateforme de développeurs de Facebook Spark AR Studio. Facebook aidera l’équipe dans son utilisation de la plateforme et bénéficiera en contrepartie d’un retour d’expérience. Un apport financier et technique sera également fourni par Facebook.

Concrètement, les utilisateurs vont pouvoir utiliser ces filtres et effets directement depuis le compte Instagram du New York Times, dans l’onglet dédié. Les utilisateurs pourront également les utiliser sur leurs propres photos et vidéos. Parmi les premiers tests, on retrouve les sujets des feux de forêt en Californie, des cent ans du droit de vote des femmes ou encore de la qualité de l’air pendant la crise du Covid-19.

Vers le futur du journalisme ?

Cette association s’inscrit dans la continuité d’une relation compliquée entre les éditeurs de presse et Facebook, notamment à cause d’une dépendance au trafic issu de ce dernier et de questions de monétisation. L’apport tech que peut offrir ce genre de collaboration est évident, et l’importance de ce type d’expérimentations sur le futur du journalisme est potentiellement forte. Il s’agit notamment d’une barrière à l’entrée face à la concurrence des sites d’info gratuits à la qualité variable, à un moment où le contenu n’a jamais été aussi dense en ligne, et où la valeur de l’information est sans cesse remise en cause.

Recevez par email toute l’actualité du digital



Source link

agence de communication à Rennes

Facebook et le New York Times s’associent autour d’un projet de réalité augmentée
Mot clé :                                
Agence LDP