INfluencia: on aurait pu s’attendre de la part d’Engie, à une communication institutionnelle qui « parle d’en haut ». Au final, vous nous offrez un film joyeux, bon enfant et qui nous fait entrevoir un futur heureux. Comment est née cette idée?
Sandrine George : elle est née de la conviction que nous pouvons avoir une vision constructive, participative et active de lâavenir. Car nous avons les moyens dâagir et en agissant à plusieurs, nous sommes plus forts: câest ce que montre le film et qui est résumé avec la scène de fin. Pour ENGIE, câest notre mission au quotidien de fournir à nos clients ces outils pour réduire les émissions de carbone mais aussi pour économiser lâénergie sur leur facture.  Cette idée est née aussi de lâimagination des créatifs de lâagence Publicis Conseil qui est à nos côtés depuis quelques années et qui sâinscrit aussi dans cette philosophie.
IN. : était-elle évidente, cette légèreté, à adopter dans un climat plutôt anxiogène?
S.G. : dans le contexte actuel, il est important de ne pas se résigner mais de croire en notre pouvoir dâagir, de se faire confiance et de compter les uns sur les autres pour réussir par exemple à lutter contre le réchauffement climatique. Câest pour cela que nous sommes positifs !
IN. : du coup, Engie aborde la problématique de l’éducation des plus jeunes à l’énergie verte. Ãtes-vous partis d’études qui vous indiquent que nous sommes « mûrs » pour être responsables?
S.G. : nous parlons de lâéducation des plus jeunes car ils représentent lâavenir mais nous nous adressons également à l’ensemble de la population, en interpellant lâenfant qui est en nous. Nous avons pu voir en effet, avec la crise sanitaire que les préoccupations liées à la transition énergétique sont de plus en plus présentes et que nous sommes en train de changer nos comportements pour mieux consommer. Nous accompagnons ce changement en apportant des solutions concrètes que ce soit sur lâélectricité verte dont elle est le premier fournisseur ou sur la maîtrise de la consommation dâénergie.
IN. : la transition énergétique « enseignée » par un prof que l’on devine plutôt formé à la philosophie d’une école Montessori est-elle, elle aussi une volonté?
S.G. : le professeur ressemble à tous les professeurs, à lâécoute de ses élèves, étonné et fier de leur créativité, de leur ingéniosité, de leur maturité. Il est ravi quâils imaginent et construisent ensemble et dans la bonne humeur, une école qui ressemble au monde dans lequel il veulent vivre. Ce professeur, câest un adulte qui a la responsabilité de transmettre les notions de transition énergétique mais qui apprend aussi beaucoup des enfants !
IN. : à défaut de nous offrir un film de Noël, vous êtes finalement bien plus dans la tonalité joyeuse des fêtes…
S.G. : oui, nous voulons être optimistes sans toutefois nier lâurgence quâil y a dâagir pour la planète. Et nous souhaitons que cette nécessité dâagir au quotidien ne soit pas vécue comme une difficulté ou une contrainte et montrer quâil peut être simple de faire un geste. Et que ce geste multiplié par des millions peut avoir un vrai impact. Ãa câest réjouissantâ¦comme une fête de Noël.
IN. : est-ce le premier volet d’une campagne à suivre… Où aller vous ensuite communiquer par offres produit?
S.G. : nous parlons dans ce film de nos offres électricité verte qui permettent de réduire les émissions de CO2. Lâétude du cabinet indépendant Carbone 4 a en effet calculé que pour 2020 les offres dâélectricité verte dâENGIE, câétait 43% dâémissions CO2 en moins. Nous avons dâautres offres qui permettent dâagir collectivement dans ce sens, comme les offres de pilotage de consommation par exemple. Ce sont autant de preuves de notre engagement aux côtés de nos clients pour les accompagner dans la transition énergétique. Nous allons décliner ce film autour de ces différentes preuves. Et par la suite, nous envisagerons peut-être un second volet.
IN. : avez-vous testé ce spot, son efficacité ?
S.G. : nous avons pré-testé ce spot auprès de groupes de consommateurs clients et non clients dâENGIE. Ils ont apprécié le film parce quâils y ont retrouvé leur part dâenfance, parce que lâécole est un lieu qui leur est familier. Mais avant tout, ils ont adhéré à la vision collective de lâaction environnementale avec lâenvie de faire partie de cette communauté croissante de clients ENGIE qui contribuent ensemble à réduire leur empreinte carbone.
Comment Publicis nous embarque dans la classe verte d’Engie
Le spot nous plonge dans lâenfance. Disons, dans une classe de CM1, de province. à la campagne en tout cas, où il fait bon être instit⦠Ce dernier dâailleurs, demande à ses élèves de plancher sur un exposé intitulé « lâécole de demain ». Sans surprise, la première réaction des mômes est de sâeffondrer devant la lourdeur de la tâche, ou de sa banalité⦠Et tandis que lâun se roule par terre dans sa chambre, dépité, quâun autre laisse, au bout de sa vie, tomber sa tête sur son bureau, on se dit que ça ne va pas le faire. Et puis, contre toute attente, une petite usine à gaz (vert, hein, entendons-nous bien) se met en route. Deux, puis trois, puis plusieurs gamins se mettent en quête de toutes sortes dâobjets, déchets, pneus, papiers, couverts, puis les voilà en mode bricolage dans le garage dâun des paternels à coup sûr. Lorsque le mardi arrive, lâinstit se pointe à lâécole, et constate que tout ce petit monde a pris le pouvoir en classe. La traditionnelle estrade est devenue une ville, avec ses éoliennes, ses champs de permaculture, ses panneaux solaires, etc. Le film, « Lâécole de demain » est signé Publicis Conseil qui en a confié la réalisation à Antoine de Bary (Iconoclast), heureux réalisateur de Mes jours de gloire en 2020 interprété par Vincent Lacoste, trentenaire forcément perturbé.
La production du film a suivi une logique d’éco-production
Lâobjectif est dâaccompagner les clients dâEngie, dans la transition énergétique et de les aider à avoir un impact collectif sur lâenvironnement⦠Les grands assets de la campagne et notamment le film ont suivi une logique dâéco-production.
Le choix de décors naturels, dâun stylisme de seconde main, dâun catering local et de saison, dâun casting dans la région et dâune gestion raisonnée de lâénergie sur les lieux de tournage sont autant de facteurs qui ont permis de diminuer les émissions de CO2. Déployée jusquâau 12 décembre en TV et digital avec un film de 60 secondes et 1 cut down de 30, il sera également au cinéma dans sa version longue à partir du 1er décembre.
source : www.influencia.net