Je t’aime mais je te quitte (ou pas)

10 juin 2022

La « Grande Démission » (« The big Quit »), ce mouvement massif qui a débuté au États-Unis avec la pandémie et continue encore aujourd’hui – plus de 38 millions de salariés ont quitté leur emploi en 2021 – serait-elle en train de faire contagion ? Selon une étude réalisée par Microsoft au niveau mondial, 41% des salariés envisageaient de démissionner en 2022. Pour les empêcher de mettre leurs promesses à exécution, certaines entreprises rivalisent d’astuces classiques : hausse des salaires, primes diverses, etc… Mais je voudrais donner un petit coup de chapeau à ce cabinet d’expertise comptable belge qui, à rebrousse-poil de ses collègues*, offre une… prime au départ – oui, vous avez bien lu : au départ – à ses nouvelles recrues si elles ne sont pas satisfaites : 2 500 euros si elles renoncent à leur job au bout d’1 mois, 5 000 euros au bout de 2 mois et 7 500 euros au bout de 3 mois. Le message sous-jacent est habile : « je garantis à mes employés une expérience tellement forte qu’ils ne voudront pas partir, même si leur donne de l’argent ». Cerise sur le gâteau la société reverse les primes de départ non utilisées au bénéfice d’activités sociales et festives de ses employés en poste. On imagine volontiers ces derniers tout faire pour bien accueillir et chouchouter les nouveaux venus.

Pari gagnant ? L’avenir le dira, mais cette histoire belge aura au moins eu le mérite d’apporter un vrai vent de créativité dans les politiques de ressources humaines…

 

*Merci à la newsletter de Chantal Garnier, « Innovation & Future of Work », d’avoir repéré cette initiative





source : www.influencia.net

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