Londres s’adresse aux hommes pour que les violences faites aux femmes cessent

22 mars 2022

Ce film de 2 minutes signé Ogilvy UK veut faire mentir l’étude qui en 2021, révèle que 97% des jeunes femmes au Royaume-Uni sont victimes de harcèlement sexuel dans les lieux publics… Une violence qui ne cesse de croître outre-Manche depuis le début de l’épidémie de la Covid. La campagne a été réalisée à la demande du maire de Londres, Sadiq Khan.

C’est un groupe de jeunes garçons chahuteurs comme il y en a tant. Ils sont dans une épicerie, achètent de quoi boire et grignoter. Ça chahute dans les rayons, ça blague à la caisse, puis ça dégénère à l’extérieur… La grande gueule de service, suivi de sa bande, repère direct la jeune fille qui attend seule sur un banc qu’un taxi la raccompagne chez elle… Et c’est parti. Le lourdaud commence à l’interpeller, tout en faisant signe à ses amis de le suivre, lui propose des chips, enfin… l’oblige à partager le paquet avec lui, s’assoit. Le suspens est intenable, et le spectateur éclairé qui sommeille en nous connaît déjà la suite… Sauf que non. Bientôt, tandis que la scène d’agression continue d’évoluer sous ses yeux, l’un des garçons, Jacob, commence à se questionner au sens propre comme au figuré, sur ce qu’il doit faire…

Et nous voici, à ses côtés, devant le miroir de sa salle de bains. Son reflet l’interpelle, « tu ne peux pas ne rien dire, la situation doit cesser, ton pote dépasse les bornes… ». Tandis que la scène s’envenime encore, Jacob parvient enfin à intervenir : « qu’est-ce que tu fais, là, ça suffit. On y va ». L’affaire est close. La jeune fille en larmes entre dans le véhicule.

Grâce à son libre-arbitre, Jacob, fait changer du tout au tout la situation qui était sur le point de dégénérer. Ce film de 2 minutes est brillant, « la plupart des campagnes sur ce sujet, s’adressent aux femmes ce qui est peine perdue, ces dernières savent ce qui est en jeu. En interpellant, les principaux concernés, les hommes, ceux qui agissent mal, et ceux qui, témoins, n’osent pas toujours aller contre la meute, la narration très moderne et démonstrative permet de réfléchir, de « se mettre à la place de », de comprendre aussi qu’il n’y a pas de fatalité, et que l’on peut changer de camp et du même coup transformer une potentielle tragédie, en dialogue, ce dont nous avons tous besoin aujourd’hui », indique Fanny Camus, chef du planning stratégique d’Ogilvy Paris. Mieux, ajoute la jeune femme, « ce type d’insight met le doigt sur le fait que nous avons tous un libre-arbitre, qu’il est nécessaire de cultiver, et que nos décisions intimes, et nos paroles peuvent changer du tout au tout, le cours de la vie ».

 

 





source : www.influencia.net

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