INfluencia: Neuf ans après sa création, ce supplément magazine est votre première innovation éditoriale et déclinaison de la marque…
Nous puisons chaque jour dans un fabuleux réservoir dâarticles que nous choisissons avec notre oeil et notre hiérarchie éditoriale. Ce sont des articles profonds et engageants, traduits par des vrais journalistes qui renforcent ainsi notre ligne éditoriale exigeante et composent ce second cahier.
IN: à lâinstar de vos concurrents quotidiens, vous lancez à votre tour un supplément magazine sur le luxe, il y a encore de la place?
NB : jâentendais déjà cette question quand jâai lancé lâOpinion en quotidien il y a 9 ans et je fais la même réponse quâà lâépoque, il y a toujours de la place si on fait les choses différemment. Plus le segment est déjà important et concentré, plus il y a de la place pour des acteurs plus petits et plus agiles, câest lâhistoire centenaire du capitalisme qui le prouve.
Avec Marine de la Horie qui était au Point, et nous rejoint comme rédactrice en chef, nous lançons O2 avec la même philosophie que pour le quotidien il y a neuf ans : « publish less and better ».
IN: en quoi est il different de vos concurrents justement?
NB : Nous avons souhaité donner un rythme binaire assez unique à notre nouvelle marque éditoriale O2, une page hebdomadaire et un magazine trimestriel en print, ainsi que beaucoup de contenus augmentés en digital (vidéos, podcasts, compléments dâinterviewâ¦), accessibles, notamment, mais pas seulement via des QR Codes, aujourdâhui dé-ringardisés par la crise sanitaire.
En cela nous restons fidèles à notre positionnement de media dâinfluence numérique avec une extraction, une extension papier.
Par ailleurs il abordera profondément un thème différent à chaque numéro, celui de la personnalisation et du « Moi je » pour celui ci, afin de raconter des « histoires » et pas seulement montrer des « produits ».
Sa signature « Lâesprit du luxe, le luxe avec esprit » illustre bien dâailleurs notre volonté dâune nouvelle écriture en donnant la parole à des intellectuels, des historiens, des experts ou encore des défricheurs de tendances.
Enfin, comme dans lâOpinion, il nây aura pas de rubriquage car nous voulions nous libérer de cette contrainte et pouvoir développer vraiment en profondeur une thématique en la traitant avec originalité comme un fil rouge.
Les grands groupes de luxe comme LVMH, Kering et Chanel nous font déjà confiance et sont au rendez vous de ce premier numéro.
Comme avec lâAgefi, le Wall Street Journal ou lâOpinion, notre ambition pour O2 est ici de conquérir un nouveau territoire et dâen devenir une vraie référence.
IN: Vous déménagez la semaine prochaine dans un nouveau siège et y réunissez pour la première fois les équipes de LâAgefi et de lâOpinion, câest une étape importante pour le groupe?
NB : Câest un moment très structurant et réellement essentiel pour nous. Un nouveau siège donne toujours un élan, un souffle, mais là il est encore plus que cela. Non seulement câest le retour de lâAgefi dans Paris, mais nous en profitons aussi pour revoir nos méthodes de travail, pousser un peu plus loin les synergies des deux rédactions, nous doter dâun nouveau CMS très puissant, importé des Ãtats Unis et de nous équiper dâun grand studio TV. Ce sera un beau lieu pour nos équipes!
source : www.influencia.net