L’Opinion veut se faire une place dans le luxe !

30 septembre 2021

INfluencia: Neuf ans après sa création, ce supplément magazine est votre première innovation éditoriale et déclinaison de la marque…
Nicolas Beytout : notre première innovation éditoriale majeure a eu lieu il y a déjà 3 ans avec le déploiement des contenus du Wall Street Journal. Cet accord éditorial (et capitalistique) a été fondamental pour l’Opinion et nous a donné un énorme complément d’image et d’audience.

Nous puisons chaque jour dans un fabuleux réservoir d’articles que nous choisissons avec notre oeil et notre hiérarchie éditoriale. Ce sont des articles profonds et engageants, traduits par des vrais journalistes qui renforcent ainsi notre ligne éditoriale exigeante et composent ce second cahier.

IN: à l’instar de vos concurrents quotidiens, vous lancez à votre tour un supplément magazine sur le luxe, il y a encore de la place?

NB : j’entendais déjà cette question quand j’ai lancé l’Opinion en quotidien il y a 9 ans et je fais la même réponse qu’à l’époque, il y a toujours de la place si on fait les choses différemment. Plus le segment est déjà important et concentré, plus il y a de la place pour des acteurs plus petits et plus agiles, c’est l’histoire centenaire du capitalisme qui le prouve.

Avec Marine de la Horie qui était au Point, et nous rejoint comme rédactrice en chef, nous lançons O2 avec la même philosophie que pour le quotidien il y a neuf ans : « publish less and better ».

IN: en quoi est il different de vos concurrents justement?

NB : Nous avons souhaité donner un rythme binaire assez unique à notre nouvelle marque éditoriale O2, une page hebdomadaire et un magazine trimestriel en print, ainsi que beaucoup de contenus augmentés en digital (vidéos, podcasts, compléments d’interview…), accessibles, notamment, mais pas seulement via des QR Codes, aujourd’hui dé-ringardisés par la crise sanitaire.

En cela nous restons fidèles à notre positionnement de media d’influence numérique avec une extraction, une extension papier.

Par ailleurs il abordera profondément un thème différent à chaque numéro, celui de la personnalisation et du « Moi je » pour celui ci, afin de raconter des « histoires » et pas seulement montrer des « produits ».

Les marques de luxe veulent, me semble t’il, un journalisme plus exigeant, de l’esprit, du recul, avec plus de contenus locaux et moins de standardisation.

Sa signature « L’esprit du luxe, le luxe avec esprit » illustre bien d’ailleurs notre volonté d’une nouvelle écriture en donnant la parole à des intellectuels, des historiens, des experts ou encore des défricheurs de tendances.

Enfin, comme dans l’Opinion, il n’y aura pas de rubriquage car nous voulions nous libérer de cette contrainte et pouvoir développer vraiment en profondeur une thématique en la traitant avec originalité comme un fil rouge.

Les grands groupes de luxe comme LVMH, Kering et Chanel nous font déjà confiance et sont au rendez vous de ce premier numéro.

Comme avec l’Agefi, le Wall Street Journal ou l’Opinion, notre ambition pour O2 est ici de conquérir un nouveau territoire et d’en devenir une vraie référence.

IN: Vous déménagez la semaine prochaine dans un nouveau siège et y réunissez pour la première fois les équipes de L’Agefi et de l’Opinion, c’est une étape importante pour le groupe?

NB : C’est un moment très structurant et réellement essentiel pour nous. Un nouveau siège donne toujours un élan, un souffle, mais là il est encore plus que cela. Non seulement c’est le retour de l’Agefi dans Paris, mais nous en profitons aussi pour revoir nos méthodes de travail, pousser un peu plus loin les synergies des deux rédactions, nous doter d’un nouveau CMS très puissant, importé des États Unis et de nous équiper d’un grand studio TV. Ce sera un beau lieu pour nos équipes!





source : www.influencia.net

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