Pas un magazine, newsletter, quotidien, qui nâait sa rubrique « chiffre-clé », « nombre dâor », son « MILLE », son « CENT milliards » ⦠En général, il s’agit d’un nombre tiré dâune étude, dâun sondage plus ou moins scientifique⦠La presse féminine a beaucoup utilisé ces raccourcis pour faire leurs «actus à croquer vite fait», Le magazine Forbes fait son classement de milliardaires chaque année. Les revues en on fait des titres, 30 millions dâamis, 60 millions de consommateursâ¦Le chiffre est devenu le roi de la lecture rapide, de la donnée qui se retient efficacement, qui tape dans le mille. Si les medias en raffolent et lâutilisent à tout va parce que les lecteurs ont lâimpression dâapprendre quelque chose, et surtout ont le sentiment de pouvoir le retenir, et ainsi de le caser à la moindre occasion, -un chiffre, un pourcentage sont toujours plus faciles à placer dans une conversation, quâune idée quâil sâagit de développer sans avoir la parole coupée-⦠Côté pub on se souvient de lâabsurde « 100% des gagnants ont tenté leur chance », qui a fait couler tant dâencre, de récompenses. De la série 10%, (commission prise par les agents à leurs comédiens sur leurs cachets) dont tout le monde parle encore.
Dont acte, forts de cette conviction que les chiffres se retiennent et captent lâattention mieux que les mots, Back Market et Marcel peuvent enfin aborder les sujets qui fâchent et présentent une campagne… chiffrée.
 L’impact environnemental du reconditionné, enfin.
Oui, cela fait 2 ans que le duo patiente pour aborder au grand jour ce sujet tabou dans le monde de la communication. Comme le souligne Sébastien Jauffret, directeur associé chez Marcel : « Sans chiffres officiels pour appuyer nos arguments, aucune régie, aucun réseau, aucune chaine de télévision, nâacceptait de diffuser des messages qui challengeraient sur le terrain de lâécologie les Apple, Samsung, Huawei et plus globalement tous leurs grands clients high tech, qu’il ne fallait pas les fâcher ».
Deux ans… Le temps que lâAgence de la transition écologique (Ademe) puisse mesurer et vérifier si le reconditionné pouvait effectivement avoir un impact environnemental inférieur à celui du neuf.
Les résultats sont là . Il ne restait plus à Back Market et à Marcel dâen parler avec le style qui leur est propre : avec humour et sans détours.
High tech â Low impact.
Un smartphone reconditionné câest 91% dâémissions de CO2 en moins quâun neuf.
Un téléphone neuf produit 87,3 kg de CO2. De son côté, un smartphone reconditionné produit 7,35 kg dâémissions carbone. Aucune triche, tout le processus de reconditionnement est inclus (de lâapprovisionnement en pièces de rechange à la livraison).
Un smartphone reconditionné câest 259 kg de matières premières non extraites.
Pour chaque smartphone neuf, 281 kg de matières premières sont extraits (pas moins de 15 produits miniers sont nécessaires : Or, argent, aluminium, cuivre, cobalt, chrome…) Une monstrueuse quantité pour un si petit objet.â¨Les smartphones reconditionnés nécessitent beaucoup moins de matières premières (22,8 kg, pour remplacer une batterie et un écran par exemple) et permettent de réutiliser au maximum les ressources déjà utilisées. Lisez et retenez!
source : www.influencia.net