Netflix flirte avec les joysticks

28 juillet 2021

Games and chill.

Après de timides annonces depuis quelques mois, concernant la potentielle expansion de Netflix dans le milieu du gaming, la confirmation est tombée en fin de semaine dernière. La multinationale proposant seulement jusqu’ici des œuvres cinématographiques et télévisuelles, se lance dans le jeu vidéo.

Suite à des retombées peu enthousiasmantes au cours du dernier trimestre concernant ses objectifs financiers, ou encore ses recrutements de nouveaux abonnés, la plateforme tente d’ajouter un nouveau champ de contenu à son offre initiale. Toutefois, le géant du streaming précise qu’il se concentrera d’abord sur les « jeux pour appareils mobiles », et que « les jeux seront inclus dans l’abonnement à Netflix sans coût additionnel, comme le sont les films et les séries. »

« Au départ, nous nous concentrerons sur les jeux pour appareils mobiles. Nous sommes toujours aussi enthousiastes pour notre offre de films et séries, et nous nous attendons à une augmentation des investissements à long terme et à une croissance dans chacune de nos catégories de contenus existantes. Mais, puisque que cela fait presque une dizaine d’années que nous nous efforçons de créer des programmes originaux, nous pensons qu’il est temps d’en apprendre davantage sur l’intérêt de nos abonnés pour les jeux vidéo », ont confié les équipes de Reed Hastings.

Mais Netflix n’en est pas à son coup d’essai. Depuis un certain temps déjà, il expérimente des formats s’en approchant : le film interactif Black Mirror Bandersnatch, ou encore dans les jeux vidéos Stranger Things. De surcroit, certains de ces futurs jeux s’appuieront sur les intrigues des programmes originaux, mais l’extension ouvrira aussi un monde de possibilités où des séries entières seront jouables. 

Netflix informe : le streaming ne représente que 27% du temps d’écran télévisée passé aux États-Unis. Ainsi, les 63% restants sont toujours dominés par la télévision linéaire. D’après ces chiffres de Nielsen, Netflix ne représenterait que 7% du temps de télévision américain, où la société est très implantée. Curieux paradoxe ou simple décalage générationnel ?

L’ambition de faire entrer un nouveau format, plus immersif, et parlant à un public plus jeune, permettra peut-être à la plateforme de transporter ailleurs ceux qui y sont déjà, et de générer toujours un peu plus de temps d’attention.







source : feedproxy.google.com

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Agence LDP