Origame détecte pour vous les abonnements inutiles ou abusifs…

15 septembre 2021

« C’est une question que je pose fréquemment à mes amis lorsque nous nous retrouvons pour un apéritif, s’amuse aujourd’hui encore le fondateur d’Origame, Hugo Salard. D’après vous, combien d’abonnements payez-vous chaque mois ? Systématiquement, leurs réponses sont nettement inférieures à la réalité. J’ai lancé ma start-up avec mes deux partenaires sur une intuition. Mais chaque jour, je réalise que mon pressentiment était le bon. »

Cet avocat de formation a fondé en 2019 à Nantes la société Origame  Son application permet de repérer et de gérer ses abonnements en un simple coup d’œil car voir la réalité en face peut parfois servir de révélateur… Voire, vous éclairer sur des manipulations que vous ne maîtrisez pas, ce qui est bien pratique pour les géants du web qui mutent sans crier gare…

Alors d’après vous, combien de contrats avez-vous signés qui vous obligent à payer un prix forfaitaire chaque mois ? Un, deux, trois, quatre, cinq ? Préparez-vous à un choc… Selon une étude publiée l’an dernier par l’Observatoire de la consommation de l’institut UFC-Que Choisir, nous payons en moyenne 159 euros par mois pour profiter des services proposés par les six abonnements que nous avons souscrits. Cette somme est 65% supérieure à celle que nous estimions. Les chiffres collectés par Origame sont encore plus inquiétants. « Nos 6000 utilisations ont en moyenne douze abonnements contre à peine huit en 2017. Les Millennials sont tout particulièrement friands des micro-abonnements qui sont souvent des applications facturées 1,99 euros par mois ou des services de stockage sur le Cloud comme Google One. »

Le nombre de services disponibles est, il est vrai, passé de 63 en 2017 à 78 en 2020

Factures de gaz et d’électricité, forfaits téléphoniques et internet, assurances diverses et variées, frais bancaires récurrents… Chaque mois, des sommes « disparaissent » de nos comptes en banque sans que nous ayons a bouger le moindre petit doigt. Depuis quelques années, de plus en plus de sociétés et de prestataires de service nous proposent des services clés en main contre le paiement d’une « modeste » mensualité. Streaming vidéo et musical, salles de sport, applications diverses et variées… La mode aujourd’hui est de payer une somme forfaitaire pour profiter d’une offre « no limit ». L’an dernier, plus de 22 millions de Français avaient accès à au moins une offre légale de vidéo à la demande, soit 46% des internautes contre à peine 36% en 2019. Le nombre de services disponibles est, il est vrai, passé de 63 en 2017 à 78 en 2020, avec notamment le lancement d’Apple TV+ en novembre 2019 et de Disney+ en avril 2020.

Souscrire à des abonnements sans le savoir est monnaie courante

En cinq ans, le chiffre d’affaires des plateformes SVOD a été multiplié par 10. Il a dépassé l’année dernière le cap des 1,2 milliard d’euros, selon le Centre National du Cinéma (CNC), et la dépense mensuelle moyenne des abonnés à un de ces services s’élève aujourd’hui à un peu plus de 15 euros, avec en moyenne 1,7 abonnement de SVOD ou de télévision payante. Le succès de ces formules conduit à certains excès. « Certains de nos clients ont ainsi découvert qu’ils avaient souscrit à des abonnements sans même sans s’en rendre compte, constate Hugo Salard. Nous avons rencontré ce cas à plusieurs reprises avec Deliveroo Plus. »

Amazon a refusé de rembourser les 44,97 euros déjà payés

Et que dire de ce père de famille qui découvre qu’Amazon lui prélève depuis trois mois 14,99 euros pour un abonnement à Amazon Music Unlimited ? Après une longue attente au téléphone, un employé du géant américain lui explique qu’il a contracté ce forfait en acceptant une offre proposée par son enceinte « intelligente » Alexa. Après une réunion de famille, le papa découvre que le « oui » à l’offre vocale a été formulé par son fils de huit ans. Après plusieurs appels et des courriels de réclamation, Amazon refusé de rembourser les 44,97 euros déjà payés en expliquant que l’abonné aurait dû réaliser son erreur plus tôt. Un mineur n’a pourtant pas le droit de souscrire à un abonnement payant. Mais ce type de « détail » ne semble pas perturber le leader du commerce en ligne…Cette anecdote montre à quel point il est compliqué pour un particulier de se désengager d’un contrat « signé ».« En tant que juriste de formation, j’ai toujours trouvé anormal de constater qu’il était si difficile de se désabonner alors que souscrire à une offre ne prenait que quelques secondes sur internet », note le co-fondateur d’Origame.

Pour répondre à ce problème, sa start-up, qui emploie huit collaborateurs, va proposer à partir de la fin du mois de septembre un service qui permettra à ses utilisateurs de pouvoir changer automatiquement de prestataire afin de profiter des prix les plus bas. Pour bénéficier de ce service « premium », les particuliers devront payer un… abonnement mensuel de 6 euros. Ironique, vous avez dit ironique ?





source : www.influencia.net

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