Lâerreur principale ?
Les organisateurs ont calqué ce quâils faisaient dâhabitude en physique en utilisant des outils digitaux. Et ils se sont dâailleurs plantés pour la plupart parce quâils nâont pas pris le temps de vraiment réfléchir à lâexpérience client. Bref, leur inexpérience digitale a mis à mal lâexpérience des utilisateurs et la principale conclusion des organisateurs a souvent été de dire que le digital ne fonctionnait pas pour les événements et que leur indicateurs de mesure habituels nâétaient pas atteints. Le raccourci est habile pour masquer un manque de compétence, un manque de curiosité, un manque de courage parfois.
Pour la défense des organisateurs dâévénements, ce nâétait pas si facile de se réinventer en un temps record alors quâils nâavaient pas pris le temps, ou pas eu la curiosité, de tester les formats distanciels ou des formats hybrides alors que les outils le permettant existaient pour la plupart depuis plus de 10 ans. Câest ce que l’on appelle sans doute une absence de vision? Ou peut-être un oubli pur et simple de lâexpérience utilisateur quâil faut ré-enchanter en permanence à lâair de la « Zoom Fatigue » liée à des visios sans vie et sans réelles interactions ?
Et du côté des marques ?
Et du côté des marques, certains pleurent sur la désaffection de leurs webinars en mode descendant, avec des intervenants qui ne font souvent que déclamer leurs contenus face à des spectateurs qui sont moins nombreux à la fin quâau début et qui, lorsquâils sont encore en ligne vaquent le plus souvent à dâautres occupations. Normal puisque le spectateur nâest que trop rarement pris en compte dans ces webinars à la papa.
Alors bien sûr, de temps en temps, on passe à la fin à des questions venant de la salle. Et vous allez rire, de nombreuses marques ont déjà écrit les questions de peur que personne nâen pose ou que les questions puissent peut-être fâcher. Dommage à lâère du marketing des conversations dâêtre resté au marketing du siècle dernier, non ?
Alors, on fait quoi ?
Dans ce marasme événementiel, de chaînes managériales qui ne jurent que par des KPIs inadaptés mais qui feront peut-être plaisir à lâégo de Duboss, des Dircoms et des Marques accompagnées par des agences qui font vraiment leur job, utilisent avec succès les nouveaux outils qui permettent de maximiser lâattention et lâengagement des participants, générant une vraie valeur ajoutée pour tous grâce à des vraies conversations et des interactions constructives en temps réel. Comme dirait lâautre : on a les agences que lâon mérite, on a les annonceurs que lâon mérite aussi, non ? Et comme le disait Louis Jouvet, ce ne sont pas les spectateurs qui font que la pièce de théâtre nâest pas bonne certains soirs, ce sont les acteurs qui ne sont tout simplement pas bons.
Pour bien comprendre comment certains réenchantent les événements en hybrides ou en distanciel, comment ils sâemparent avec succès des interactions permises par les outils nouvelle génération, comment ils créent une préférence de marque en permettant de redonner ces lettres de noblesse à ce que le mot événement veut dire et à ce quâil permet de créer comme valeur, lâinvitée de cet épisode du podcast de PPC est Laurence Guiramand, la directrice commerciale de Voilà , la plateforme dédiée aux événements interactifs née de la rencontre combinant la créativité et la maîtrise technologique de lâagence Publicis, dâOrange et de ses ingénieurs.
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Rendez-vous la semaine prochaine pour un nouvel épisode du podcast sélectionné par la rédaction dâINfluencia.
source : www.influencia.net