Santé mentale : iStock enseigne les bonnes pratiques visuelles.

12 octobre 2021

Une personne sur cinq dans le monde déclare que sa plus grande source d’inquiétude est son sentiment continu de malaise et d’anxiété ainsi que sa santé mentale. « Ce que confirme notre étude, raconte Jacqueline Bourke, responsable Creative Insights EMEA chez iStock. En effet, d’après cette dernière, « 94 % des personnes interrogées estiment qu’il est tout aussi important de prendre soin de soi sur le plan émotionnel que sur le plan physique, et 92 % d’entre elles souhaitent que les personnes souffrant de problèmes de santé mentale bénéficient de plus de soutien. Or la communication visuelle est essentielle et n’est pas encore à la hauteur du mal-être ambiant, révélé par la crise de la Covid », poursuit la responsable de Creative Insights EMEA chez iStock.

Cesser les préjugés

Suite à cette étude, iStock partage donc certaines réflexions sur les images permettant d’élever le niveau de conversation sur ce sujet, et d’éviter de tomber dans les travers stéréotypés véhiculés par des parents ignorants et des jeunes qui ne comprennent pas ce qui leur arrive…

Moins de clichés et de stéréotypes

Ainsi, s’éloigner des des clichés et des stéréotypes en privilégiant les images authentiques, « réelles », par opposition aux images de mise en scène serait la démarche idéale. « Les images de personnes se tenant la tête, assises dans des coins sombres ou regardant font partie des représentations courantes des problèmes de santé mentale. Pourtant celles-ci ne suffisent pas à exprimer l’expérience quotidienne de leur vie au quotidien », indique Jacqueline Bourke. L’analyse de cette étude encourage également à privilégier l’inclusion. « L’année dernière, iStock a enregistré une augmentation de 187 % des recherches de visuels pour les mots diversité et inclusion, ce qui indique un besoin évident d’une représentation plus inclusive. Or ce sont souvent des femmes blanches valides qui sont représentées dans les images de santé mentale. Cela renforce la stigmatisation existante au sein des communautés sous-représentées et les décourager de rechercher le soutien approprié », explique encore la spécialiste. Mettre en valeur la communauté est également essentiel. Ces personnes ne sont pas seules… Elles sont souvent accompagnées, les parents viennent leur rendre visite, ou bien elles sont sans doute dans des établissements. Il est donc important de les replacer dans un cadre humain, vivant et non pas totalement isolées.

 

Vol au-dessus d’un nid de coucou de Milos Forman

 

Shock Corridor de Samuel Fuller

 

Frances de Graeme Clifford

la santé mentale est liée souvent liée à la violence

Il est également important de ne pas abuser des visuels de bien être continuellement utilisées dans les medias ou les réseaux sociaux. Ce n’est pas la réalité pour la plupart des gens. Enfin, selon Jacqueline Bourke, il faut éviter les stéréotypes incorrects selon lesquels la santé mentale est liée à la violence, à l’instabilité et à la criminalité. Aussi, le suicide, l’automutilation ou toute autre représentation négative, violente ou explicite de la santé mentale seraient à bannir selon elle. Ces images traumatisantes peuvent déclencher d’autres maux. Pour les cas graves et les conversations sur la santé mentale, soyez attentif quant à l’utilisation de l’imagerie, la raison de son utilisation et ce qu’elle communique. Le cinéma américain, notamment, a codifié, la mauvaise santé mentale en l’attribuant depuis fort longtemps à la  violence de tueurs en série, comme dans Taxi Driver, Le silence des agneaux,  Drive ou Misery. Entre autres.

 





source : www.influencia.net

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