A partir d’avril aux Etats-Unis, Uber équipera le toit des voitures de son réseau de chauffeurs privés d’écrans digitaux afin de diffuser des publicités.
Après les VTC, la livraison de repas à domicile et les services financiers, Uber entend à présent se lancer sur le marché de l’affichage publicitaire. Et cet affichage sera forcément mobile. Les chauffeurs présents sur ce service équiperont le toit de leur véhicule d’écrans numériques.
Un « nouveau réseau de publicité omniprésent qui coupe l’encombrement avec un engagement au niveau de la rue », c’est ainsi qu’Uber décrit sa future offre publicitaire. Ses débuts s’effectueront en avril dans les villes d’Atlanta, Dallas et Phoenix.
Vente d’espaces publicitaires selon le lieu et l’heure
Le géant des VTC s’invite ainsi sur un marché composé aujourd’hui essentiellement de startups, parmi lesquelles Firefly. Cette dernière a équipé des milliers de voitures aux Etats-Unis d’écrans digitaux diffusant des publicités.
Uber prévoit au lancement de disposer d’une flotte de 1000 véhicules. Les chauffeurs percevront 300 $ pour l’installation d’un écran de 121 centimètres sur le toit de leur voiture. Ils toucheront en outre 100 $ par semaine. Une condition : afficher plus de 20 heures de conduite sur la période.
L’entreprise américaine devrait ensuite basculer sur un mode de rémunération horaire. Ces tarifs lui permettent d’ores et déjà de mettre la pression sur son principal concurrent, Firefly. L’offre de Firefly ne rapporte en effet que 300 $ par mois aux conducteurs, à raison d’un minimum de 40 heures de circulation par semaine.
Afin de proposer ce nouveau service publicitaire, Uber s’associe à l’adtech Adomni. Uber commercialisera son espace publicitaire en fonction de la localisation des véhicules et de l’heure de la journée.
Exclusif stratégie publicitaire
L’enseigne Etam change de point de vue sur la publicité digitale
Comment tirer le meilleur parti de ses budgets publicitaires dans le digital ? L’enseigne de lingerie Etam mise désormais sur une vision élargie des apports des réseaux sociaux et des moteurs de recherche, c’est-à-dire de Facebook, Instagram et Google. C’est ce que présente Jonathan Attali, Chief Digital Officer du groupe Etam.
Articles similaires
source : www.larevuedudigital.com
