Unify montre des parents, sans mode d’emploi contre la pandémie

12 avril 2021

 

 

Attachez-vos ceintures, l’atterrissage va commencer. Plus d’un an après le début du confinement, une étude de l’agence Unify montre les sentiments ambivalents que les parents ont ressentis durant la pandémie. C’est pas joli, joli.

 

Vous êtes au bord de la crise de nerfs ? Vous n’en pouvez plus de tenter de remplir les longues journées de vos enfants confinés en inventant toujours de nouvelles activités ? Vous avez pris cinq kilos à force de cuisiner avec eux ? Vous culpabilisez de les laisser jouer des heures à la console ? Vous vous auto-flagellez lorsque vous réalisez qu’ils viennent de passer leur après-midi devant la télévision. Rassurez-vous : votre cas n’est pas unique. Bienvenue dans le nouveau monde covidé…

 

 

Unify  a voulu, comme elle annonce elle-même, faire un « voyage dans la tête des parents ». L’agence qui regroupe les activités digitales du groupe TF1 est en contact, chaque mois, avec 90% des familles françaises grâce à ses nombreuses plateformes comme aufeminin, marmiton, doctissimo, paroledemamans et netmums. « La crise a profondément modifié les rapports que nous entretenons avec nos enfants, constate sa directrice générale pour la France et l’Europe, Sabina Gros. Nous avons donc voulu savoir comment les parents tentaient de divertir leurs petits durant cette pandémie. »

 

Une looongue journée à Disneyland…

 

Un sondage sur la Toile mené auprès de 877 personnes ayant des enfants âgés entre trois et douze ans a été couplé à des écoutes sociales menées sur les sites d’Unify, aux commentaires laissés sur les réseaux sociaux et à des entretiens avec plusieurs experts. Cette enquête montre à quel point la Covid-19 a bouleversé le quotidien des papas, des mamans et de leurs descendants. Pour le meilleur mais aussi hélas pour le pire…

Depuis l’arrivée de la pandémie, nos semaines ressemblent à des boucles sans fin sur des montagnes russes. « Pour les parents, 2020 pourrait être comparé à une looongue journée à Disneyland, résume Johan Berger, Head of Brand Solutions chez Unify. Ils ont fini l’année épuisé à force de jongler entre leur vie perso et professionnelle mais ils ressentent dans le même temps une certaine fierté d’être parvenus à renforcer les liens qui les unissent à leurs enfants. » 86% des pères et des mères interrogés ont ainsi le sentiment d’avoir fait davantage d’activités aves leurs minots l’an dernier et les trois-quart jugent que les divertissements de leurs mineurs ont changé lors des douze derniers mois. Trois grandes tendances sont mises en avant dans cette enquête.

 

 

Les écrans sont partout

 

Comme on pouvait, hélas, s’y attendre, « la guerre des écrans a bien eu lieu » lors des confinements. Les adultes pensent que leurs progénitures ont passé trop de temps à regarder la télé, à s’abrutir devant des vidéos sur internet, à communiquer sur les réseaux sociaux et à s’énerver sur leurs Nintendo et autres Playstation. Les statistiques semblent leur donner raison. Un enfant sur deux âgé de dix à douze ans, a accès librement aux écrans dans le foyer et les deux-tiers d’entre eux regardent la télévision sans demander l’autorisation. Près de 70% de cette tranche d’âge possèdent une console de jeu vidéo personnelle. Plus inquiétant encore, près d’un tiers des petits qui ont entre trois et cinq ans disposent de leur propre tablette ce qui ne les empêche pas de passer en moyenne cinq heures par semaine devant la TV.

 

 

Nous ne sommes pas des héros…

 

Longtemps critiqués et souvent accusés de tous les maux, les écrans sont aujourd’hui entrés dans les moeurs. 61% des parents d’enfants âgés de trois à douze ans jugent ainsi qu’il faut cesser de les « diaboliser » et « vivre avec son temps ». Sabrina Philippe, une psychologue qui siège au comité d’experts de Doctissimo, pense, elle aussi, qu’il est nécessaire de « déculpabiliser les familles y compris sur le divertissement ». De plus en plus de pères et de mères commencent, d’ailleurs, à en prendre conscience. « Les parents assument de plus en plus de ne plus être de super-héros et ils n’ont plus peur de l’exprimer ouvertement, juge Johan Berger. Le post qui a été le plus consulté l’an dernier sur Doctissimo et qui avait été écrit avant l’arrivée de la pandémie est en cela très représentatif car il détaillait les « 10 petites hontes de mamans que l’on partage toutes ». » Les crises ont toujours des aspects positifs…

 

Vive le puzzle et les gâteaux

 

Les confinements nous ont en effet permis de mieux profiter de nos petits. Une aubaine pour 96% des parents qui estiment que « passer du temps avec ses enfants est ce qu’il y a de plus précieux ». Cette euphorie s’est quelque peu estompée au fil des mois mais beaucoup de familles ont eu l’impression de tisser des liens plus serrés durant cette crise sanitaire. Près de la moitié des parents (47%) affirment ainsi avoir davantage cuisiner avec leurs rejetons en 2020. Les jeux de société (47%) et regarder la télévision à plusieurs (45%) ont été les deux autres activités qui ont le plus progressé l’an dernier. Cette tendance devrait se confirmer dans les prochains mois.

« Il est difficile de faire des prédictions car notre boule de cristal est un peu brouillée en ce moment, s’amuse Johan Berger. On peut toutefois penser que la parentalité décomplexée est là pour durer. Les parents vont également continuer à faire des activités qui renforcent les liens entre les générations. » Nos poignées d’amour risquent de se transformer en brassés ces prochains mois mais que ne ferait-on pas pour nos enfants ?

Frédéric Therin





source : www.influencia.net

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